
Cette semaine le conte principal est la princesse au petit pois. Que d’activités à faire autour de ce thème! En voici quelques unes après le conte ci-dessous:
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Il était une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la Terre pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait ; des princesses, il n’en manquait pas, mais étaient-elles de vraies princesses ? C’était difficile à apprécier ; toujours une chose ou l’autre ne lui semblait pas parfaite. Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu rencontrer une véritable princesse.
Un soir, par un temps affreux, éclairs et tonnerre, cascades de pluie que c’en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir. C’était une princesse qui était là, dehors. Mais grands dieux ! de quoi avait-elle l’air dans cette pluie, par ce temps ! L’eau coulait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon… et elle prétendait être une véritable princesse !
Un soir, par un temps affreux, éclairs et tonnerre, cascades de pluie que c’en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir. C’était une princesse qui était là, dehors. Mais grands dieux ! de quoi avait-elle l’air dans cette pluie, par ce temps ! L’eau coulait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon… et elle prétendait être une véritable princesse !
« Nous allons bien voir ça », pensait la vieille reine, mais elle ne dit rien. Elle alla dans la chambre à coucher, retira toute la literie et mit un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt matelas qu’elle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt édredons en plumes d’eider. C’est là-dessus que la princesse devait coucher cette nuit-là. Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi.
« Affreusement mal, répondit-elle, je n’ai presque pas fermé l’œil de la nuit. Dieu sait ce qu’il y avait dans ce lit. J’étais couchée sur quelque chose de si dur que j’en ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C’est terrible ! »
« Affreusement mal, répondit-elle, je n’ai presque pas fermé l’œil de la nuit. Dieu sait ce qu’il y avait dans ce lit. J’étais couchée sur quelque chose de si dur que j’en ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C’est terrible ! »
Alors ils reconnurent que c’était une vraie princesse puisque, à travers les vingt matelas et les vingt édredons en plumes d’eider, elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle d’une authentique princesse.
Le prince la prit donc pour femme, sûr maintenant d’avoir trouvé une vraie princesse, et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors d’art, où l’on peut encore le voir si personne ne l’a emporté. Et ceci est une vrai histoire.
Le prince la prit donc pour femme, sûr maintenant d’avoir trouvé une vraie princesse, et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors d’art, où l’on peut encore le voir si personne ne l’a emporté. Et ceci est une vrai histoire.
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Nathan a sorti un jeu il y a quelques années sur ce conte qui a largement amusé mes autres filles.
Jeu: Sur le thème du conte d’Andersen, Princesse au petit pois nous propose de nous mettre au lit ! Au hasard du dé, il va falloir déposer son petit pois et tous les matelas reçus en début de partie avant de coiffer la couronne et d’enfin se coucher au sommet du lit.Le matériel est très soigné. La seule petite bévue, c’est que le plan de jeu parle de matelas verts alors que ceux-ci sont jaunes. Mais on arrive à surmonter cette difficulté !Joli conte, joli jeu pour les stratèges en herbe.
Enfin, un joli bricolage trouvé sur le site Les petites nouvelles de la classe maternelle que ma fille s’est plu à bricoler (sympa à réaliser):
