Journée de travaux manuels qui s’est improvisée. Nous n’avons malheureusement pas toujours le temps durant les jours « scolaires » de faire des travaux manuels… Pourtant, c’est une occasion de faire beaucoup d’apprentissages de manière appliquée… Heureusement, ces vacances qui ponctuent l’année nous en laissent la chance. Et c’est spontanément que chacun s’y est mis, sans doute la première influençant les autres.
Elle voulait se construire une étagère pour ses nombreux livres, et comme la chambre est exiguë, il lui fallait du « sur-mesure ». Avec l’aide de papa qui a ressorti un livre de menuiseriede »lorsqu’ilétaitpetitetavaitfaitpleindebricolesavec » des éditions RST de 1972 et ils ont cherché un modèle. Sous les indications paternelles, ma fille a converti et pris des mesures, appris à tracer très précisément (le bois ça ne pardonne pas), appris à taper du marteau (ce n’est pas si simple!) et scier…
Devoir réaliser un petit meuble qui servira vraiment demande beaucoup d’application! Il ne suffit pas de planter les clous au hasard… Cela demande la bonne distance, la bonne inclinaison afin de rassembler les différentes pièces du meuble…
Et ma fille a trouvé que cela fatiguait la main. Car clouer demande une certaine force! Quinze clous précis multipliés par deux, lui ont demandé un bon moment. Puis ce fut la découpe des tablettes… Tout cela ne pourra pas se faire en une seule journée, mais l’objectif est de le terminer avant la fin des vacances…
Une autre a voulu coudre des vêtements de poupée pour ses petites sœurs. Elle s’est donc lancée dans la confection à partir de patrons trouvés dans ce livre (à gauche). Il y a plusieurs apprentissages à faire juste dans la confection d’un vêtement. Ma fille n’en est pas à ses premières armes en couture. Mais, cela nécessite de reproduire les pièces du patron de manière appliquée et avec le maximum de repères et d’annotations.
Puis elle doit s’assurer de bien placer ces pièces de patron découpées dans le bon sens du tissus. Encore une fois, l’occasion de comprendre que pour arriver à un résultat satisfaisant, rien n’est laissé au hasard. Cela demande un accompagnement à partir d’un certain âge, afin que l’enfant ne soit pas découragé par un travail assez demandant qui résulterait en un produit plus que décevant. Ce n’est pas pareil pour un plus jeune qui sera content du résultat imparfait, mais risque à contrario de se décourager par trop de consignes d’application! Il faut donc
adapter son accompagnement à l’âge de l’enfant. Un petit a besoin de prendre du plaisir dans un travail qui se fait rapidement et ne demande pas trop de soin. Un grand sera dégoûté de travailler pour un résultat de guingois… Le travail d’un petit projet tel que celui de ma grande se fait en une matinée, et la joie des plus jeunes qui utiliseront la petite robe de poupée dynamise l’ardeur au travail! L’assemblage se fera à la machine à coudre. Et encore, il faut bien réfléchir à l’assemblage des pièces!
Enfin, toute cette activité a stimulé l’avant dernière qui a voulu confectionner un petit bandana pour son chien de peluche préféré. Alors, le travail est simple: découper un triangle de tissus et lui faire un ourlet à la main. Activité simple, motricité fine exercée, points classiques à maîtriser. Garçons et filles de la maison ont tous appris à 
faire! Cela demande peu de temps, mais il faudra quand même quelques séances afin de faire le tour du bandana! Une matinée qui a été une véritable ruche. L’après-midi, le soleil dardant a invité tout le monde à jouer dehors dans le quartier. Les amis sont aussi en vacances, ‘faut en profiter!
